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 LES SOLS DU MAROC

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Inali
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Inali


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MessageSujet: LES SOLS DU MAROC   LES SOLS DU MAROC Icon_minitimeMer 9 Nov - 10:50



Au Maroc, les sols actuels ont été façonnés par une longue évolution, sous l'action conjuguée des facteurs climatiques et de la couverture végétale, caractérisés depuis toujours par des variations cycliques.

1-L’hydrographie:

2-La couverture végétale:

2-1 Étage infra méditerranéen:
2-2 Étage thermo-méditerranéen:
2-3 Étage méso-méditerranéen:
2-4 Étage supra-méditerranéen:
2-5 Étage montagnard:
2-6 Étage oroméditerranéen:

Ces facteurs opèrent, naturellement, en tenant compte des données de la topographie et de la géologie. La diversité de l’ensemble de ces facteurs explique la grande variété des sols qui en résultent. Mais dans l’ensemble, les sols sont vulnérables et les terres sont souvent dégradées, la vulnérabilité s’aggravant avec les fortes pentes et le recul de la couverture végétale.

• La plus grande partie des sols des plaines cultivées, plus ou moins encroûtés, appartiennent aux sols iso humiques, développés sur les formations alluviales ou colluviales plio-quaternaires. Dans des conditions particulières, on y rencontre également des sols noirs fertiles, les "tirs" (vertisols), lorsque les terrains sont suffisamment riches en argile et temporairement engorgés pendant la saison des pluies.

• Dans les régions montagneuses, se sont développés des sols rouges et bruns méditerranéens, essentiellement sur roches calcaires ou volcaniques. Sur les substrats non calcaires, lorsque le couvert forestier n'a pas disparu, ce sont des sols bruns humifères qui les remplacent.

• Sous climat aride et saharien, les phénomènes de salinité des sols sont fréquents ; souvent aggravés par l'irrigation, ils conduisent parfois à des sols halomorphes, que l'on rencontre aussi dans les basses vallées et dans les estuaires. Les sols minéraux bruts des formations pré désertiques et désertiques (escarpements rocheux, regs des piémonts et des hamadas, ergs et dunes isolées des plaines et vallées) couvrent l’essentiel ces domaines pré désertiques et désertiques.

1-L’hydrographie:
Le réseau hydrographique est rayonnant à partir du château d'eau central, représenté par le Haut et le Moyen Atlas essentiellement. La chaîne du Rif au Nord a cependant une contribution non négligeable, à travers notamment les oueds de sa façade méridionale qui affluent vers le Sebou. Les oueds marocains sont souvent courts et dépassent rarement les 500 km. En relation avec les conditions climatiques, notamment le caractère concentré des pluies et l'importance de l'évaporation, le coefficient d'écoulement y est souvent bas; c'est pourquoi les pénuries d'eau sont régulières, même dans les régions les plus arrosées. La forte évaporation explique le déficit élevé et, localement, le caractère endoréique qui existe même à proximité du littoral, dans les régions méridionales. Les oueds marocains peuvent ainsi être classés comme suit :

• des cours d'eau régulièrement abondants, mais dont le débit baisse en plaine en été ; c'est l'exemple de l'Oum Rbia, dont l'étiage est marqué par un débit de 34 m3/s ;

• des cours d'eau au débit moyen non négligeable, mais irrégulier; ce type de régime s'applique à la majorité des oueds en provenance du Rif, ainsi qu’aux oueds du Maroc atlantique ;

• des cours d'eau à écoulement intermittent; il s'agit des oueds locaux des plaines semi-arides et arides.

En termes d'alimentation fluviale, il existe une large gamme de variantes : des cours d’eau dont l'alimentation nivale est abondante et régulière, provenant des zones qui se situent à plus de 1900m d’altitude dans le Moyen Atlas et au delà de 2500m dans le Haut Atlas; des massifs calcaires représentent les conditions les plus intéressantes pour l'alimentation fluviale régulière ; c'est le cas du Moyen Atlas et du Haut Atlas central. Dans la montagne rifaine, la nature imperméable des terrains renforce le caractère très irrégulier des régimes, lié par ailleurs à la violence des pluies. Dans les marges arides, le caractère intermittent des pluies explique la violence des ruissellements.

Globalement, le ruissellement est limité puisqu’il ne représente que 14% des eaux précipitées (soit environ 20 milliards de m3). Mais cette estimation est faite sur la base du débit moyen des cours d’eau. Les apports minima sont nettement plus faibles. Ils sont même nuls pour de nombreuses régions comme les plateaux atlantiques du Sud ou les régions sahariennes. Seules les régions montagneuses continuent à fournir un débit assez soutenu en période d’étiage.

En relation avec cet apport fluvial assez régulier, le Maroc bénéficie de ressources en eau conséquentes : le potentiel hydraulique annuel est estimé à 30 milliards de m3, dont 21 sont réellement mobilisables. Sur ce total, 16 milliards de m3 proviennent des eaux de surface. Le Maroc bénéficie en effet sur ce plan d'atouts naturels incontestables : un vaste château d'eau atlasique, des fleuves pérennes comme le Sebou et l’Oum Rbia, d'importantes nappes souterraines.

2-La couverture végétale:
Le Maroc, de par sa position géographique, son relief, et la variété de ses conditions climatiques et du milieu, dispose d’une grande richesse floristique et faunistique et d’une grande diversité de formations végétales.

Les couverts végétaux du Maroc peuvent être rassemblés en deux grands types : les régions écologiques méditerranéennes qui comprennent les forêts humides, les forêts sclérophylles, les formations arborées pré steppiques et macaronésiennes et les steppes atlasiques des hautes altitudes ; les sahariennes qui sont constituées de steppes halo-xérophytiques piquetées de petits arbres réparties sur la frange littorale océanique. En termes d’étages et de formations végétales, on peut distinguer les types suivants:

• Étage infra méditerranéen: Il s’étire de Safi jusqu’aux environs de Boujdour, pénètre à l’intérieur du pays dans les plaines du Haouz et du Souss et se développe du niveau de la mer jusqu’aux altitudes de 700-800m, selon les expositions. Les bioclimats, fortement influencés par la présence de l’océan, présentent peu de contrastes thermiques et sont de types saharien, arides et semi-arides. Les formations arborées y dominent avec la présence de l’arganier, du gommier et des euphorbes cactoïdes.

• Étage thermo-méditerranéen: Étage le plus répandu, il s’étend du niveau de la mer jusqu’à 1 000 à 1 600 m selon la latitude et la disposition des reliefs. Les bioclimats, variés, qui y règnent sont de types humides, sub-humide, semi-aride, localement aride et exceptionnellement perhumide. Le couvert végétal est surtout formé de matorrals très diversifiés composés selon les conditions du milieu de thuya, genévrier rouge, oléastre, lentisque, caroubier, chêne vert, chêne liège et pin d’Alep.

• Étage méso-méditerranéen: Étage nettement plus forestier, il se développe entre 900 et 1400 m dans le Rif, 1100-1500 m dans le Moyen Atlas, 1400-1800 m dans le Haut et l’Anti Atlas. Les bioclimats sont plutôt humides et sub-humides dans le Maroc septentrional ou en milieu montagnard et semi-arides, voire localement sub-humides ou arides dans le Maroc méridional et oriental. C’est ici le domaine du chêne vert avec du chêne-liège dans les secteurs plus humides. Ailleurs, le genévrier rouge l’emporte, peuplant les formations pré steppiques ou steppiques.

• Étage supra-méditerranéen: Cet étage compris entre 1400 et 1800m d’altitude dans le Rif, 1500-1900m dans le Moyen Atlas, 1800m et 2200m dans le Haut et l’Anti Atlas, est le domaine des bioclimats préhumide, humide, sub-humide et semi-aride. Le chêne vert y croît parfois accompagné de chêne-liège ou de chênes caducifoliés (chêne tauzin et chêne zeen). La limite supérieure est envahie par des conifères, sapin du Maroc, pin noir, cèdre de l’Atlas et pin maritime, tandis que les revers sud du Haut Atlas sont tapissés de genévrier rouge.

• Étage montagnard:Entre 1800 et 2200m dans le Rif, 1900 et 2300m dans le Moyen Atlas et 2200 et 2600m dans le Haut et l’Anti Atlas, le froid devient le caractère déterminant. Sapins et cèdres supplantent les autres ligneux dans le Rif, le Moyen Atlas et le versant nord du Haut Atlas. Par contre, les versants de l’Anti Atlas et ceux du sud du Haut Atlas, à l’ambiance bioclimatique semi-aride, sont recouverts d’une formation présteppique à chêne vert et genévrier thurifère.

• Étage oroméditerranéen:Coiffant les sommets du Moyen et du Haut Atlas, à peine existant dans le Rif et l’Anti Atlas, cet étage, aux froids extrêmes, se subdivise en un horizon inférieur encore arboré et dominé par le genévrier thurifère entre 2600 et 3000m, et en un horizon supérieur steppique ponctué de xérophytes épineux en coussinets, au delà de 3000mètres.
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