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 HSTOIRE DU MAROC

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Inali
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Inali


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MessageSujet: HSTOIRE DU MAROC   HSTOIRE DU MAROC Icon_minitimeVen 26 Aoû - 23:23

LE MAROC PRÉHISTORIQUE

Les recherches archéologiques effectuées au Maroc ont permis de découvrir des restes humains datant du Paléolithique inférieur (plus d’un million d’années).
Au Paléolithique moyen (il y a environ 150 000 ans), le Sahara constituait une vaste savane fréquentée par les grands fauves, les éléphants et hippopotames. Les hommes se déplaçaient facilement de l’Atlas au Niger, pratiquant la chasse et la cueillette.

LE MAROC ANTIQUE
Au 3ème millénaire, un assèchement progressif a fait du Sahara un désert, isolant le Maroc, et incitait ses habitants à se tourner vers la mer et les civilisations plus avancées sur la Méditerranée.
Les Libyco-Berbères sont les premières populations à peupler l’Afrique du Nord. Leur origine ne serait pas encore bien précise, par contre, certaines tribus viendraient du Yémen et du Nord de la Syrie.
Au 12ème siècle avant J-C, les Phéniciens, navigateurs et commerçants entreprenants créaient des comptoirs sur les côtes marocaines, notamment Lixus près de Larache puis ils furent relayés par les Carthaginois au 5ème siècle avant J-C qui élargissaient le nombre de comptoirs sur les côtes, notamment Russadir (Melilla), Tingis (Tanger), Zillis (Asilah), Lixus (larache). Le commerce était florissant avec les autres pays méditerranéens.
Peu après, quelques tribus berbères créèrent la Maurétanie entre l’Aurès (massif montagneux de l’Algérie orientale) et l’embouchure du Drâa .

Après la chute de Carthage (milieu du 2ème siècle après J-C), les Romains s’implantèrent au Maghreb. En 24 avant J-C le brillant monarque Juba II, contemporain d’Auguste, règnait sur la Maurétanie durant une cinquantaine d’années. Très cultivé, grand amateur d'art de science et de médecine, parlant plusieurs langues, il fut un grand voyageur et remarquable rassembleur des peuples et de la région.
Sous le règne de l’empereur Claude, Le Maroc devint province romaine, sous le nom de Maurétanie Tingitane qu’il administrait en profondeur.

Avec les Romains, le développement économique, architectural et culturel du Maroc fut très important. Il dura jusqu’au milieu du 4ème siècle après J-C. De nombreux vestiges témoignent de l’éclatante époque de la domination romaine dans les ruines de villes antiques telles que Volubilis, Sala, Banasa et Lixus etc.
Puis ce fut l’effondrement de l’empire Romain, l’invasion (éphémère) des vandales et celle de Byzance. Les byzantins, sous le règne de Justinien, contrôlaient les côtes méditerranéennes du Maroc. Le terrain se révéla d’emblée favorable pour la conquête arabe.

L’ISLAM ET LA CONQUÊTE ARABE
En 622 la retraite du prophète Mohammed à Médine (Hégire) marqua le commencement de l’ère musulmane. En 681 ce fut le premier raid arabe au Maroc sous la direction de Sidi Oqba.
Le principal événement de l’histoire du Maroc fut bien entendu son islamisation commençant au 8ème siècle. Cet événement sans précédent, qui détacha définitivement le Maroc de l’influence européenne, permit au Maroc de s’épanouir culturellement et économiquement en affirmant son appartenance au très solide bloc de la communauté islamique.

Ce retournement de situation, facteur de civilisation, et unificateur profond, cassa les structures tribales et régionales pour aboutir sur une notion d’Etat Nation structuré par un pouvoir central et dynastique dont la légitimité et l’autorité sont basées sur les principes du Coran et de la Sunna. Les structures étatiques étaient alors suffisamment solides pour aborder le Moyen Age qui fut une période brillante pour le Maroc.
Cette période est caractérisée par une succession de dynasties aussi brillantes les unes que les autres.

LES IDRISSIDES à partir du 8ème siècle
Idriss Ben Abdellah, descendant du prophète par sa fille Fatima, échappant au massacre de sa famille par le calife abasside de Bagdad, arriva à Volubilis en l’an 788. Il réussit à séduire une tribu berbère - les Aouraba- et à s’en faire élire chef : il fut le premier d’une longue série à user d’une autorité religieuse pour s’imposer. Son fils, deux mois après sa mort, fut lui aussi élu chef par la même tribu comme héritier. Idriss II fonda la ville de Fès en 789 et parvint à rassembler les Berbères du Nord du Maroc en un seul royaume. Mais à sa mort, ce royaume fut partagé entre ses fils.

LES ALMORAVIDES 11ème siècle
Désireux de propager leur conception d’un islam orthodoxe, mais aussi poussés par un besoin d’expansion économique, de grands nomades caravaniers originaires du Sahara progressaient vers le Nord par la force des armes. Remontant du Sénégal, ils s’emparèrent tout d’abord de Sijilmassa, carrefour du commerce transsaharien, puis de Taroudant, capitale du Souss.
En 1061, leur chef , Youssef Ben Tachfine, établit la dynastie des Almoravides. Ils fondèrent la ville de Marrakech et étendirent leur domination sur tout le Maroc et une grande partie de l’Espagne : en 1103, ils s’emparèrent de Valence.

LES ALMOHADES 12ème et 13ème siècles.
En 1125, Mohammed Ibn Toumert s’installait à Tinmel, dans le Haut Atlas, et commençait à prêcher une réforme des pratiques musulmanes et de la théologie. Avant sa mort, il nomma Abdelmoumen, excellent soldat et homme d’Etat, comme successeur. Pendant plus d’un siècle, à l’apogée de la puissance berbère, les Almohades régnaient sur un empire s’étendant de l’Espagne à la Libye. Bon nombre de monuments civils ou religieux datent de cette époque et sont l’oeuvre du sultan Yacoub El Mansour. Là encore, un mouvement très strict au départ donnait la naissance à une civilisation brillante et raffinée qui attirait de grands esprits (Averroès mourrut en 1198 à Marrakech, où il s’était établi).
Mais les succès de la reconquête chrétienne provoquèrent l’effondrement des Almohades, auxquels succédèrent les Mérinides.

LES MERINIDES du 13ème au 14ème siècles.
Abou Youssef Yacoub, chef d’une tribu Zénète (des berbères de haut plateaux ) et celle des Beni Merines, ne pouvait accepter cette défaite. Après s’être emparé de Marrakech en 1269, il entraînait ses troupes à la reconquête de l’Espagne et fonda, au passage, Fès El Jedid, qui aura la particularité de posséder un quartier juif placé sous la protection du sultan.
Dans la première moitié du 14ème siècle, deux grands souverains, Abou El Hassan et Abou Inan, rétablissaient, pour peu de temps l'unité du Maghreb : Tunis fut reconquise en 1347.
Mais les Mérinides devaient affronter d’autres tribus rivales, très supérieures en nombre, et lutter contre les troupes catholiques espagnoles, et à l’expansion succédait le repli. Autre handicap : ils n'étaient pas investis d’une haute mission religieuse, contrairement à leurs prédécesseurs. En 1492, Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille reprenaient la ville de Grenade, provoquant la chute de Mérinides.

LES WATTASSIDES du 15ème au 16ème siècles.
Une autre dynastie Zénète, les Wattasssides régnèrent jusqu’au milieu du 16ème siècle. A La même époque, le roi du Portugal, Henri le navigateur, s’emparait d’un certain nombre de villes dans l’actuel Maroc et fonda les comptoirs de Tanger et Safi.

LES EMPIRES CHERIFIENS
A partir du 16ème siècle, c’est autour d'une dynastie de souche arabe et descendante du Prophète – Saâdiens puis Alaouite – qui unifiaient le Maroc.

LES SAADIENS 16ème siècle (1554 - 1659).
Une famille d’origine d’Arabie se proclamant Chorfa et implantée dans la vallée du Drâa décida de chasser l’envahisseur chrétien et organisait une véritable guerre sainte. Les Saâdiens réussissaient à reprendre Agadir en 1541 puis, progressivement, la totalité des comptoirs portugais, à l’exception de Mazagan, l’actuelle El Jadida.
En 1578, lors de la « Bataille des Trois Rois», les troupes portugaises furent vaincues et un point final était mis sur leurs ambitions au Maroc. Les Saâdiens triomphaient. Ils pratiquèrent une politique d’expansion vers le sud qui se concrétisa en 1591 par la conquête du Mali, alors appelé « Pays des Noirs », notamment grâce à de petits canons montés sur une armada de 4000 chameaux. Le bénéfice était immense : l’or produit dans les zones aurifères des fleuves Sénégal et Niger, mais aussi l’ambre gris, les peaux de léopard et les esclaves étaient échangés contre des produits de l’agriculture, de l’artisanat. Le principal souverain de la dynastie saâdienne, Ahmed El Mansour, était surnommé El Dehbi « le doré ». Mais cela ne dura qu’un quart de siècle seulement car, rongées par des querelles intestines, leur dynastie ne pouvait conserver le pouvoir.
Leur dernier chef Mohammed XII (1636-1654), exerçait une politique extrêmement favorable au monde chrétien, ce qui déclencha un rejet à l’intérieur du Maroc

LES ALAOUITES (depuis 1659)
L’anarchie marqua la fin de la période saâdienne, favorisant l’avènement des Alaouites. Le succès durable de cette dynastie fut assuré en trois phases : préparation au Tafilalet par Moulay Ali Chérif, au début du 17ème siècle ; instauration par Moulay Rachid qui, à partir de Taza sa capitale provisoire, contrôla peu à peu tout le pays (1666) ; consolidation par Moulay Ismaïl (1672-1727), le plus célèbre des sultans marocains. Appuyé par une solide armée, ce dernier tint tête aux Turcs d’Alger, chassa les Anglais de Tanger, les Espagnols de Larache et d’Asilah. Il assura l’ordre et la prospérité au Maroc : des garnisons permanentes occupèrent un dense réseau de Casbahs construites par ses soins aux portes des grandes villes, aux points de passage importants et au contact des tribus les plus turbulentes.

Après son règne long de 55ans, le Maroc bénéficiait de quelques autres sultans particulièrement énergiques comme Mohammed Ben Abdellah (1757-1790) qui reconstruisit Essaouira, développa la marine et chassa les Portugais d’El Jadida. Au siècle suivant, Moulay Abderrahmane (1822-1859) –peint par Delacroix – était connu pour sa politique courageuse mais un peu brouillonne, et son échec devant Bugeaud prés de la frontière algérienne à la bataille d’Isly. Plus tard Moulay hassan (1873-1894) conduisit le pays avec sagesse, mais dut faire campagne dans son propre royaume.

Cependant, se manifestaient les symptômes d’une crise sans précédent dans un pays paralysé par le retard économique et les difficultés économiques intérieures auxquelles s’ajoutaient l’action des puissances européennes.
L’Angleterre, au nom de la liberté de commerce, et dans un souci de contrôler les deux rives du détroit de Gibraltar, imposa en 1856 un traité qui ouvrit une brèche importante dans la politique isolationniste du sultan ; l’Espagne obtint les mêmes droits après une intervention militaire qui, en 1859-1860, lui permit de s’emparer de Tétouan ; la France, enfin, obtint en 1863 une convention. Peu à peu , le Maroc perdait sa souveraineté au profit des pays européens, ce qu’entérina la convention de Madrid, signée en 1880.

LE MAROC AU 20ème SIECLE
Les privilèges économiques s’accompagnèrent de l’apparition de pouvoirs féodaux (les Glaoua, Goundafa) jouant souvent un double jeu et contribuant à l’affaiblissement du sultanat que minaient des querelles de succession et des révoltes violentes contre les ressortissants étrangers tandis que le pays devenait le champ clos des rivalités européennes.
Plusieurs crises finirent par déboucher sur la conférence D’Algésiras qui plaçait le Maroc sous un protectorat international de la France et l’Espagne, le 30 Mars 1912; le traité de Fès consacrait leur protectorat tout en maintenant le principe de l’unité du pays sous la souveraineté théorique du sultan.

Cependant, un soulèvement sanglant à Fès conduisait la France à installer un militaire comme résident général, le Général Lyautey (1854-1934), qui entreprit la pacification du pays en s’appuyant sur les divisions locales entre caïds.
Les interventions militaires soumirent le Maroc utile en 1914, le Moyen Atlas en 1920, Le Rif le Tafilalet et le Sahrho en 1934.
Quant aux Espagnols, ils durent faire face à une révolte du Rif menée par Abdelkim et essuyer le désastre d’Anoual (1918) avant de réduire la résistance avec l’aide de l’armée français en 1926.
La période du protectorat vit, certes, la réalisation de progrès économiques : création d’infrastructures routières et ferroviaires, construction de barrages pour la production d’électricité et d’irrigation ; fondation de cliniques, d’hôpitaux ; creusement du port de Casablanca ; prospection et exploitation des richesses minières ; essor de l’agriculture grâce à l’application permettant d’élever le rendement.

Mais la logique de cet essor demeurait coloniale et le sentiment national, d’abord perceptible dans le bled, gagnait peu à peu la bourgeoisie qui contestait les méthodes de la résidence et acheminèrent le pays vers l’indépendance, revendiquée dès 1943 par le Parti de l’Istiqlal.
Au mois de juin de la même année, le sultan Mohammed V amorçait, par une entrevue secrète avec le président Roosvelt, une diplomatie personnelle qui le rapprocha des partis nationalistes. Il avait invité son peuple, dés le début de la seconde Guerre mondiale, à apporter son appui aux alliés : aussi après le débarquement américain près de Casablanca, de nombreux Marocains servirent en Tunisie puis Europe.

Après la guerre, Mohammed V réclama au gouvernement français l’abolition du protectorat. En 1953, un complot fomenté par Glaoui, pacha de Marrakech, aboutit à sa déposition, à son remplacement par Mohammed Ben Arafa et à son exil à Madagascar. Mais le nouveau sultan ne parvint pas à s’imposer ; l’agitation gagnait tout le pays et Sa Majesté Mohammed V, rappelé, retrouva son trône.
La convention proclamant l’indépendance du Maroc fut signée le 2 mars 1956. Le 7 Avril, l’Espagne mit fin à son protectorat dans le Nord et, le 29 Octobre, le statut international de Tanger fut abrogé.

L’ETAT MAROCAIN
Outre son rôle sur la scène internationale. Mohammed V (1909-1961) incarna en 34 ans de règne, l’éveil du pays à la souveraineté nationale.
Par son autorité, il a rendu prestige à la monarchie (il prit en 1955 le titre de roi), préservait l’unité territoriale, en contenant les mouvements de dissidence et endiga les exaltations. Dans le domaine des institutions, c’est lui qui élabora la Constitution, plusieurs fois modifiée avant d’être promulguée Par feu Sa Majesté Hassan II (1929-1999) et ratifiée par référendum en mars 1972.
Le Maroc doit également au roi Hassan II, la modernisation de son économie et de sa politique de mise en alternance du gouvernement en 1998 et le rattachement du Sahara au Maroc après.

A sa mort , le 23 juillet 1999, après 38 ans de règne, son fils le prince héritier Sidi Mohammed, âgé de 36 ans, a été officiellement intronisé roi du Maroc sous le nom de règne de Mohammed VI. C’est actuellemnt le 18ème roi de la dynastie Alaouite à régner depuis 1666.
Les premières décisions et les préoccupations sociales du nouveau Souverain, concernent notamment l’enseignement et l’emploi. Elles confirment l’ouverture initiée par feu SM Hassan II.
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