DE LA MÊME, A LA MÊME

DE LA MÊME, A LA MÊME

Sur cette glèbe, spacieuse et étendue
Je filerai sans être vue, ni entendu
A la recherche de la délivrance que j’adore
Dés le lever du soleil, dés l’aurore.

Sans chercher un toit, je passerai la nuit
Posément, et du bon matin, je m’enfuie.
Vraiment, je ne sais pas où je suis.

Comme un aigle furieux de joie
Je survolerai les cieux du Detroit
A la recherche d’un endroit
Où puis-je proliférer une fable imaginaire
Dont le leader, sera mon partenaire.

Là, je me remanierai en Roi
Créer un empire, seulement pour moi
Faire entendre ma voix
Imposer mes lois, mille et une fois

Soulager les cris douloureux
De l’humanité, des amoureux
Enfanter un cosmos sans misère, sans faim
Un macrocosme sans extrémité et sans fin

Inopportunément le soleil se lève
Pour voisiner un autre jour, avec mon rêve.
Un jour plus clair que la lumière
Plus puissant que la misère
Un jour d’été, au milieu de l’hiver.

Malheureusement, mon roman c’était un songe
Que j’ai bien voulu qu’il se prolonge
Vite se termine une histoire
Même si elle nous laisse un peu d’espoir.

Tout ce qui à un exorde, à une fin
Dans cette communauté, on doit être malin.
Le petit d’une brebis reste toujours un ovin
Et celui d’une bique, reste un caprin.

C’est mieux d’être un vieux renard
Que d’être un lion, et vivre comme un cafard.
La cruauté de mon sort
C’est que, je furète toujours la mort.

D’une asphyxie exorbitante, je quitte mon lit
Pour m’assurer que je suis encore en vie
Hélas ! Même si je le suis, je trépasserai
Et il arrivera un jour, où je m’écroulerai.

D’une manière, ou d’une autre
La mort est toujours présente.