L'ARGENT

L'ARGENT

Certains stipulent que l’argent n’a pas d’odeur,
D’autres relatent qu’il ne fait pas le bonheur,
L’argent, c’est l’origine de tous les malheurs .

Il est la seule manière de violer les lois
Il est l’arme tranchante des riches pour leurs droits
Il est la solution, la résolution de tous les problèmes
Il est l’estime, le respect, la considération et l’emblème
Des nobles, des ducs, des marquis suprêmes
Sans l’argent, tu vivras dans une misère extrême
Et ta vie sera un enfer plein de problèmes

Il n’est pas étonnant si je dis
Que l’argent est un Satan maudit
Et que, c’est mieux d’être riche, que d’être héros
Pour confronter ce monde, où tout commence de zéro
Dans ce monde tant cruel et tant différent
Seule, la misère commence tout grand
Avec des lésions, et des trous profonds
Mais avec le temps, on s’adapte à ce monde flagrant

Dans ce monde, l’argent est indispensable
S’il te manque, tu deviens une babiole indésirable
Un rôdeur, un vaurien inadapté et pitoyable
Un insupportable, méprisable, un être misérable.
Quand l’argent parle, il est le seul maître
Le seigneur absolu, le tyran, du bien être
Ceux qui l’ont en abondance, sont bien couverts
Sont les possesseurs, les doyens de cet univers.
Si tu es riche, l’argent te conduit au pouvoir
Tu seras même un président, sans le savoir
Ni quand, ni comment, et sans le vouloir

Pourquoi toute cette différence
Qui fait naître la haine dans notre existence
Sans avoir la connaissance ni l’expérience
Dans ce domaine ladre et plein d’influence
De devises, de changes, de rivalités et de concurrences

Pourquoi cette différence ?
Si la mort est certaine et inévitable
A quoi sert cet argent tant désirable ?
S’il ne se partage pas, devient méprisable.
Aimez vous, pensez aux autres,
Sans négliger, ni dédaigner les vôtres.

Si les riches destinaient de leur fortune
Un pourcentage, à la une !
Même symbolique, ferait un avantage
Aux nécessiteux qui désiraient le partage
Pour se retirer de leur ermitage.
Si cet argent se fractionne et se devise
Et son emploi se destine aux entreprises
Il y aura moins de chômeurs qui se déguisent
En mendiants, ainsi la vie se normalise

Il est injuste que sur une même sphère
Chaque ascendance, vit dans son atmosphère
Si l’humanité est d’une même race
Pourquoi, aux miséreux, ne pas laisser de place

Chacun avec sa propre pédagogie
Les opulents dans une prospère orgie
Les dépourvus dans leur léthargie
Les pauvres sur leur chapelet
Comptent leurs centimes, toujours incomplets
Même pour déguster la saveur d’un coquelet
Et la pierre sera notre dernier toit
Et sur cet univers, ne restera, ni toi, ni moi.
Les bourgeois sur leur rosaire
Dénombrent leurs dépenses somptuaires.

Il ne faut jamais oublier, et s’accoutumer
Au moment avant d’être enterré et inhumé
Au costume (soit disant), que tu porte
IL est identique, à celui des autres.
La terre fera notre dernier endroit

Il est évident, que tout début à une fin
Parfois acceptable
Parfois indésirable
C’est la nature de cette vie (pourrie)
Donc, à quoi sert-elle ? S’elle est finie !

Dieu, là haut, sur son vaste trône
Voit le spectacle amer, et entend
Les prières de ses fidèles qui implorent
Le Tout Puissant, qui jamais n’ignore
Les difficultés des démunis qui marnent
Pour survivre dans ce monde qui s’incarne




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