Inali Rang: Administrateur
Nombre de messages : 657 Age : 54 Localisation : Rabat / Maroc Date d'inscription : 29/04/2005
| Sujet: JOURNAL D'UN DEFAITISTE Dim 12 Juin - 13:21 | |
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JOURNAL D'UN DEFAITISTE
Une émotion d’animosité est née en moi Qui, petit à petit, s’échappe à toutes mes lois Seul dans mon parage, je broie du noir Avec comme seul compagnon, le désespoir Et cette méprisable antipathie, qui me gêne de voir Que dans la vie, il y à aussi des moments de gloire.
La cruauté de mon sort C’est que, je furète toujours la mort D’une asphyxie exorbitante, je quitte mon lit Pour m’assurer que je suis encore en vie.
Hélas ! Même si je le suis, je trépasserai Et il arrivera un jour, où je m’écroulerai. D’une manière, ou d’une autre La mort est toujours présente.
Cette vie, j’ai bien voulu la changer Cohabiter le dogme, et ne plus songer Et dans un grand amour, pouvoir me plonger Étrenner une histoire d’amour Peut être, je découvrirai le bonheur
Je lutte contre le destin, qui m’a vaincu Comme ceux, qui dans la misère ont vécu Du néant, j’espère construire mon empire Et avec ce que j’ai entre les mains, j’aspire Arriver un jour à esquiver la misère
De ma solitude, je ne peux sortir De mon désarroi, je ne peux fuir De ma désolation, je ne peux guérir
Je songe d’un si beau jour Où, je peux psalmodier l’amour Changer l’opacité en lumière Et tous mes antagonistes en frères.
L’angoisse m’égorge et me tue Je suis opprimé, je suis abattu Partout, je sens le trépas Je tourne, et je perds mes pas.
Je suis emporté et pris Egaré entre la raison et la folie Suspendu entre la vie et l’agonie
En écoutant retentir des clameurs d’agonie Effroyables cris d’un cœur brisé, chagriné La souffrance me maîtrise petit à petit Se propage dans mon âme et l’anéantit
Le temps passe et repasse, le temps court Moi, seul j’implore du secours Dans cette communauté rude et cruelle ? La brutalité, le risque dans toutes les ruelles.
Ni respect ni fidélité ni confiance Ni avenir, ni charme, ni assurance Ni frère ni ami ni âme sœur Pleures et malheurs, encombrent mon cœur.
Comment continuer en plein échec et déboires ? Sans convoitise, sans optimisme et sans espoir J’ai perdu l’exaltation ainsi que le sourire Je ne sais que regretter, brailler et souffrir
J’attends un jour pour tout laisser et partir Vers mon dernier logis, pour ne jamais revenir. J’aimerais ne plus exister, pour une foi Partir, ne me demander pas pourquoi.
Puisque, personne n’a besoin de moi. J’ai trop souffert, je veux m’enfuir
L’entourage me parait un champ de bataille Où la mort et la vie, me semblent pareils J’ouvre mes yeux, et ne rien voir Et dans mon esprit, il n’y à que du noir.
Je suis là, mon cœur est ailleurs Je suis déprimé, je meurs de malheur Mon jour devient nuit ! Quel ennui ! Le soleil ne brille plus depuis.
J’ai vécu des moments forts Et j’ai même frôlé la mort Dans cette tanière, je tombe trop bas Et je m’abandonne à mon cœur qui bat.
Je suis suspendu sans passé sans avenir, Surtout sans caprice et sans souvenirs, Je passe le temps à compter les heures, Chaque jour qui passe rajoute ses douleurs.
L’été n’est que le début de l’automne, Et la fin de l’hiver, peut être le printemps ! Et dans la solitude, je souffre depuis longtemps.
La lumière manque, la nuit est pérenne, Les yeux béants, dans les douleurs je traîne. En noir, je vois passer mes jours Avec un logogriphe, qui pivote autour Sur les fleurs je ne vois que des épines Dans mes cauchemars, il n y à plus que la famine
Je contemple le temps qui s’enfuit Emportant, mon espoir avec lui Le temps averti, il faut l’écouter Ainsi esquiver les tracas et éviter Cette vie, qui ne cesse de me jouer des tours Cette existence, qui n’hésite pas à blesser mon cœur.
Le tout s’en va, il ne reste que du rien Comme la mort, elle ravage tout, quand elle vient C’est peut-être dur, mais c’est dans mon intérêt De connaître le calvaire et me tenir prêt A cohabiter la solitude, et pouvoir délaisser De se choquer, et oublier le passé
Pour me sauver de la souffrance et de la détresse, Rien de tout cela, ni le monde ne m’intéresse Je ferme mes yeux avec soin Et je pars très, très loin.
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Dernière édition par le Jeu 16 Fév - 13:59, édité 3 fois | |
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