AU VILLAGE

AU VILLAGE

Ma joie capitale
C'est de me retrouver dans mon village natal
A chaque fois que je reviens
De tout événement je me souviens

De ma grand-mère qui relatait des histoires
En tenant à sa main un petit mouchoir
Pour effrayer les moustiques qui se posent
Sur mon corps sans défense, et qui osent
Me darder, me déranger sans la minime cause

Le matin les colombes apparaissent pour me réveiller
Me discerner, me dire bonjour et me saluer
Quelle chance, quel bonheur et quelle joie
De vivre paisiblement dans cette endroit

A mon passage chaque fleure se dresse et m'appelle
En me disant regarde moi comme je suis belle
Je suis d'une couleur et d'une beauté naturelle

Les arbres fruitiers de tout genre se dressent
Tout au long des espaliers, sans paresse
En combattant le temps, ses agents avec sagesse
Pour nous offrir ses régales avec tendresse

Les oiseaux qui veillent la cuvée dans leurs nids
Lancent des chants, des mélodies en harmonie
Comme un tapis, les prairies sont ornées
De roses, et par la lavande sont couronnées

L'air est pur, je le sens dans mes poumons
Couler avec ardeur, et si doux comme le coton
L'eau est fraîche, cristalline, on dirait du diamant

En pleine nature, le jour se consomme vite
Pour laisser sa place à la nuit qui invite
A des moments plaisants pleins d'orgie
A la lumière paisible et clairvoyante des bougie

L'odeur exquise, le baume du récent pain
Que ma mère apprête dans le four du coin
Au feu long, bleu mauve, du bois et du foin
Pour satisfaire notre guise et notre besoin

C'est malheureux que tout bon et aimable
Dure si peu, devient éphémère et affable