ESPOIRS DECHUS

ESPOIRS DECHUS

En écoutant retentir les clameurs de l’agonie
Effroyables cris d’un cœur brisé, chagriné
La souffrance me maîtrise petit à petit
Se propage dans mon âme et l’anéantit

Mon esprit se vide mon coeur se ride
Sans arrêts mon sang devient solide
Pour moi la mort, n’est que la suite de la vie
Elle vient me voir, mais jamais elle me prend.

Dans les douces nuits le trépas me caresse
La vie m'échappe, les rêves me pressent
Les éclats de tonnerre embarrassent ma vie
Et la chanson des démons branle mes nuits

Je suis seul, épuisé, immergé dans l’ennui
Je ne peux plus méditer, je me sens évanoui,
Dans la vie je ne trouve plus de berceaux
Et tous mes projets s’achèvent dans l'eau

Dans mes propres tourments je me noie
Je vie ainsi, c’est mon sort, c’est l’émoi
Je m’en vais sans exhiber mes adieux
Sans obsèques, aussitôt aux cieux

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le 07 09 05 à 09:46 (HE)